Antoine 62 ans : Je fais mes courses dans les poubelles des cantines scolaire à Marseille.

Publié le par CAMPIONE

Antoine 62 ans : Je fais mes courses dans les poubelles des cantines scolaire à Marseille.

Retraité à Marseille Antoine nous confie que le lundi, mardi,vendredi il récupère ses repas dans les poubelle scolaire.

Chaque jour, dans les cantines scolaires et autres réfectoires, une quantité pharaonique de nourriture est jetée à la poubelle. Comment peut-on encore accepter de tels gâchis ? Il fut un temps où l’on devait finir les assiettes absolument. Il s’agissait là d’une sorte de respect pour les plus nécessiteux. Aujourd’hui, les enfants ne mangent que ce qu’ils veulent bien manger : frites, nouilles et steak. On oublie dès lors au passage les préceptes nutritionnistes pourtant très en vogue actuellement. Et l’on voit chaque jour, partout en France, des repas écrasés dans les poubelles puis carbonisés dans les déchetteries. 

Si cela était possible de récupérer l'éventuel gaspillage, voir le surplus des repas dans les cantines scolaires afin d'en faire profiter les familles en difficultés à revenus très modestes.

Les arguments donnés : une question d’hygiène. Les services de la DDASS sont passés par là et ont jugé que cette nourriture ne pouvait sortir en aucun cas du réfectoire. Une petite réflexion tout de même : quand on risque tous les jours de mourir de faim, doit-on avoir peur de denrées qui n’ont pas suivi la chaîne du froid. Qu’est-ce qui est le plus dangereux ? pas se nourrir ou manger un aliment provenant d’une cantine ? Ne cache-t-on pas derrière ces arguments un argument hautement économique.

Dans tous les cas, cette situation est inacceptable et l’on est en droit de se demander pourquoi, puisque les denrées ne doivent pas sortir des réfectoires, on n’accueille pas des personnes a revenus très modestes dans les écoles municipales le soir pour leur servir les restes des repas non consommés.

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